Je ne me résume jamais, désolé. Mais cette fois, je fais exception !
« Deux romans à l'actif, la naissance d'un troisième qui tarde un peu... Plusieurs nouvelles, un recueil de poésie et même un livre de recettes! Voilà de quel papier je suis fait! »
Mon pays c'est l'Abitibi-Témiscamingue, une région sise dans le nord-ouest du Québec, au Canada.
C'est une contrée de forêts et de lacs, de métaux précieux aussi. Ici, on vit surtout du sous-sol. On travaille en dessous et on vit à la surface de la terre. Une population de plus de 145 000 âmes répartie sur un territoire de 57 340 kilomètres carrés. Une région vierge de présence autre que celle des Algonquins jusqu'au début des années 1900, colonisée depuis. La dernière région au Québec à naître, au lendemain de la première grande guerre et à la veille de la Grande Dépression des années '30... Une mine de cuivre, découverte en 1911, provoque une ruée. Le temps de quelques années, des villes minières émergent. On les appelle les villes champignons, des "Boomtowns". Le temps des mines demeure à ce jour, les forêts sont mieux exploitées, l'agriculture se porte bien et le tourisme est en effervescence. Voici ma réalité! On dit de moi que je suis un écrivain-témoin. Ma fiction se place dans un contexte réel, celui de la fin des années quatre-vingt, l'aboutissement d'une époque maintenant révolue à Rouyn-Noranda.
Elle, la surface, on la garde pour la pêche et la chasse mais aussi pour vivre d'amour. Dans ce contexte, j''ai simplement voulu dire un amour qui s'est révélé éphémère, en réalité. La maladie, voyez-vous, a emporté celle que j'aimais et c'est pour cette raison uniquement que j'ai prit la plume il y a bientôt 30 ans. Et noircir des pages est devenu pour moi au fil du temps un véritable exutoire.
Dans mon premier roman, Nicole revit. Elle redevient la dame au Blues et au Jazz, elle est fan de Mario Lemieux, le joueur de hockey. Elle est fille-mère et très maternelle. J'ai imaginé cette scène où nous sommes en pleine Fête d'Hiver, sur le lac Osisko et c'est avec joie que je l'ai rendue. Ah, un baiser sur le lac, en pleine foule!
J'ai également saisis l'occasion de rendre hommage aux premiers habitants de cette magnifique partie de la forêt boréale canadienne. Dans cette histoire, leur vision du monde importe beaucoup. Ce sont des Algonquins, ils se nomment « Anishnabe » et sont les premiers habitants de ce pays qu'est le Canada. Ici, il y a amitié entre blancs et autochtones, où se côtoient mines et nature, société et communautés naturelles.
Mon second roman « L'ermitage », fait revivre mon père, malheureusement emporté par le cancer, lui aussi, huit ans plus tard. Il était électricien à la mine Noranda, une mine d'or et de cuivre surtout. Dans mon livre, il devient un ermite exalté et il sauve un adolescent de la perdition, au cœur même de la réserve faunique de La Vérendrye! C'est un sage replié sur la vie; avec cet ado il reprend vie... Le dialogue qu'il tient dans cette histoire ressemble énormément à celui qu'il tenait en ma présence lorsque les événements de la vie nous réunissaient, lui et moi.
Quand à mon recueil de poèmes, il a été rédigé suite au vide laissé par Nicole et par d'autres moments moins rieurs de la vie, il faut le dire...
Le livre de recettes, quant à lui, raconte en gros ce que j'ai pu manger pendant et après avoir quitté l'aide sociale, c'est à dire l'assistance de dernier recours offerte par le gouvernement provincial aux moins bien nantis de la société québécoise. Oui, j'ai connu cette réalité... Mais ça, c'est une histoire qui demeure à cette heure en mode veille! Soyez donc à l'affût! Ah, ah, ah! Qui sait? Peut-être vais-je un jour en faire une pièce de théâtre. Une comédie ou une tragédie? Vaut-il mieux en rire qu'en pleurer? C'est un "Pensons-y bien"!
Yves Patrick Beaulieu
C'est une contrée de forêts et de lacs, de métaux précieux aussi. Ici, on vit surtout du sous-sol. On travaille en dessous et on vit à la surface de la terre. Une population de plus de 145 000 âmes répartie sur un territoire de 57 340 kilomètres carrés. Une région vierge de présence autre que celle des Algonquins jusqu'au début des années 1900, colonisée depuis. La dernière région au Québec à naître, au lendemain de la première grande guerre et à la veille de la Grande Dépression des années '30... Une mine de cuivre, découverte en 1911, provoque une ruée. Le temps de quelques années, des villes minières émergent. On les appelle les villes champignons, des "Boomtowns". Le temps des mines demeure à ce jour, les forêts sont mieux exploitées, l'agriculture se porte bien et le tourisme est en effervescence. Voici ma réalité! On dit de moi que je suis un écrivain-témoin. Ma fiction se place dans un contexte réel, celui de la fin des années quatre-vingt, l'aboutissement d'une époque maintenant révolue à Rouyn-Noranda.
Elle, la surface, on la garde pour la pêche et la chasse mais aussi pour vivre d'amour. Dans ce contexte, j''ai simplement voulu dire un amour qui s'est révélé éphémère, en réalité. La maladie, voyez-vous, a emporté celle que j'aimais et c'est pour cette raison uniquement que j'ai prit la plume il y a bientôt 30 ans. Et noircir des pages est devenu pour moi au fil du temps un véritable exutoire.
Dans mon premier roman, Nicole revit. Elle redevient la dame au Blues et au Jazz, elle est fan de Mario Lemieux, le joueur de hockey. Elle est fille-mère et très maternelle. J'ai imaginé cette scène où nous sommes en pleine Fête d'Hiver, sur le lac Osisko et c'est avec joie que je l'ai rendue. Ah, un baiser sur le lac, en pleine foule!
J'ai également saisis l'occasion de rendre hommage aux premiers habitants de cette magnifique partie de la forêt boréale canadienne. Dans cette histoire, leur vision du monde importe beaucoup. Ce sont des Algonquins, ils se nomment « Anishnabe » et sont les premiers habitants de ce pays qu'est le Canada. Ici, il y a amitié entre blancs et autochtones, où se côtoient mines et nature, société et communautés naturelles.
Mon second roman « L'ermitage », fait revivre mon père, malheureusement emporté par le cancer, lui aussi, huit ans plus tard. Il était électricien à la mine Noranda, une mine d'or et de cuivre surtout. Dans mon livre, il devient un ermite exalté et il sauve un adolescent de la perdition, au cœur même de la réserve faunique de La Vérendrye! C'est un sage replié sur la vie; avec cet ado il reprend vie... Le dialogue qu'il tient dans cette histoire ressemble énormément à celui qu'il tenait en ma présence lorsque les événements de la vie nous réunissaient, lui et moi.
Quand à mon recueil de poèmes, il a été rédigé suite au vide laissé par Nicole et par d'autres moments moins rieurs de la vie, il faut le dire...
Le livre de recettes, quant à lui, raconte en gros ce que j'ai pu manger pendant et après avoir quitté l'aide sociale, c'est à dire l'assistance de dernier recours offerte par le gouvernement provincial aux moins bien nantis de la société québécoise. Oui, j'ai connu cette réalité... Mais ça, c'est une histoire qui demeure à cette heure en mode veille! Soyez donc à l'affût! Ah, ah, ah! Qui sait? Peut-être vais-je un jour en faire une pièce de théâtre. Une comédie ou une tragédie? Vaut-il mieux en rire qu'en pleurer? C'est un "Pensons-y bien"!
Yves Patrick Beaulieu